Festin.
Je sens les odeurs alléchantes ; Elles parviennent non sans
aisance jusqu’à moi. Je crains de méditer sur ces bienfaits, car toutes ces victuailles ne me rempliront nullement.
Les vitres de cette pièce me protègent de la chaleur ; Les
illusions ne peuvent duper mon esprit.
Dans la pénombre calme et angoissante, le feu glacial m’envahit.
Impossible d’arrêter ces flots, je me frictionne en vain ; je
reste là, à leur merci.
J’attends, dépourvu… j’effleure l’espoir qu’un insoupçonné rayon de
soleil vienne me rendre la vie.
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